Récapitulatif (très subjectif) des reflex argentiques
- latelierdejp
- 26 mai 2021
- 4 min de lecture
Je vous avais fait un premier essai à ce sujet et puis je me suis rendu compte que j’avais mis dans cet article des appareils, certes excellents, mais pas forcément à la portée de toutes les bourses, surtout celles des plus jeunes qui ont envie de découvrir le monde de l’argentique ou ceux qui hésitent à franchir le pas et ne veulent pas gaspiller leur argent.
A défaut de vide-grenier, de brocantes ou de connaissances désireuses de céder des vieux boitiers retrouvés dans le hasard d’un joyeux fourbi, j’ai écumé les petites annonces pour vous trouver des appareils qui devaient répondre à un critère essentiel, le prix.
D’abord pour prouver que ce que j’annonçais était faisable en tenant toutefois compte de 2 critères : l’appareil est-il immédiatement fonctionnel et est-il accompagné d’un objectif ?
Si je les revends tous au prix maximum de 50€ que je me suis fixé comme raisonnable, j’en ai acheté pour des prix allant dans une fourchette de 25€ à 35€ (hors frais de port, qui grèvent parfois la facture). Pour ceux-là j’ai systématiquement :
nettoyé les boitiers et les objectifs
vérifié l’état des mousses assurant l’étanchéité ou le retour des miroirs
et changé celles qui étaient parties en lambeaux
vérifié à la lampe pour certains (avec un film pour d’autres) que le boitier était étanche à la lumière
vérifié le compartiment des piles
remplacé les piles par des neuves
procédé à quelques bricolages (simples mais pérennes) pour assurer l’alimentation quand la pile était difficile, voire impossible à trouver
vérifié l’état des cuirettes, avec parfois la nécessité de recoller (voire changer) celles trop abîmées
vérifié avec un film test que l’appareil charge bien la pellicule (usure de certains mécanismes, notamment ceux en plastique)
vérifié que les cellules répondaient raisonnablement aux changements de luminosité
Ce sont des opérations que vous pourriez effectuer vous-mêmes, avec un minimum de connaissances et quelques recherches sur la Grande Toile mais dans ce cas, vous achèteriez l’appareil au même prix, à charge de faire le nécessaire pour qu’il devienne opérationnel.
Quand je revends un boitier à 50€, vous n’avez plus qu’à mettre un film dedans.
Ce fut un plaisir, pour moi aussi, de (re)découvrir quelques appareils qui furent des best-sellers en leur temps.
J’ai cependant évité ceux en dessous des années septante, réservés peut-être plus à des collectionneurs ou des esthètes qu’à des (apprentis) photographes ayant envie de (re)découvrir le monde de l’argentique à travers un reflex.
Dans le même ordre d’idée, j’ai essayé d’éviter des appareils trop spécifiques au sens où il serait difficile de trouver des accessoires utiles, les premiers étant les optiques. Parfois des montures propriétaires sont trop rares que pour trouver facilement des objectifs pour faire évoluer sa pratique.
Je garde toutefois la distinction entre appareils tout manuels et ceux dotés d’un autofocus, sans préjuger qu’ils y en aient qui soit préférables à d’autres. Par exemple, si j’apprécie beaucoup de manipuler un Pentax ME (tout manuel, c.-à-d. que vous réglez la netteté vous-même et procédez aux réglages de base, parfois suggérés par le truchement d’une cellule), je préfère travailler avec un Canon Eos 30 doté de l’autofocus. Affaire de goût personnel et pour pallier à certains déficits venant avec l’âge ou la santé …
De toute manière, et je trouve que ce serait un excellent cheminement, j’inviterais ceux qui (re)découvrent les sels d’argent de passer par les deux types d’appareils : un tout manuel d’abord, un autofocus ensuite, pour mieux comprendre le cheminement et l’apprécier à sa juste valeur.
Quoique …. en y réfléchissant bien, et après avoir écris mon article sur le Minolta Dynax 5, j’en viens à considérer l’inverse : si vous êtes vraiment néophyte, prenez plutôt un appareil relativement récent (bon, ok, ça veut dire qu’il date au moins du début des années 2000)
Pourquoi ? Mais parce que vous bénéficierez de toutes les avancées technologiques de l’époque (l’apogée de l’argentique) avec des fonctions que vous retrouvez aujourd’hui encore sur les numériques et vous aurez réellement du plaisir à obtenir de bonnes photos. Puis, vous pourrez vous laisser tenter par un argentique des années septante ou quatre-vingt, d’avant l’autofocus et les automatismes performants.
Aujourd’hui, la plupart des gens les boudent, ce qui fait que leur prix sont ridiculement accessibles. Vous n’aurez donc aucun remords à être passé par là avant de vous lancer plus loin dans la découverte du triangle d’exposition.
Ensuite, dites-vous bien que l’appareil acheté, si vous en avez pris soin, se revendra au même prix au moins, même dans quelques années …
Enfin, j’ai essayé de ne pas faire un « classement » au sens d’un premier et d’un dernier car mes envies et mes goûts ne sont sans doute pas les vôtres, qu’ils soient d’ordre esthétique ou mécanique.
Je préfère grouper les appareils par marque, en gardant donc la distinction manuel ou autofocus, en ajoutant s’ils sont tout automatique, semi-automatique (automatismes débrayables), s’ils sont priorité vitesse/ouverture (selon le choix de chacun).
Voilà …. tous (ou presque) les appareils sont repris dans la page « les appareils à vendre » et vous trouverez un lien pour chacun renvoyant à son essai pour les informations plus complètes.
Ce qui peut vous aider si vous en trouvez sur d’autres sites, les brocantes, les vides-greniers, les Emmaüs, chez un parent, un ami, …
Bonne découverte et – surtout – bon amusement !
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