Occaphot 2022, le retour d’impressions (feedback)
- latelierdejp
- 5 déc. 2022
- 4 min de lecture
Voilà, la bourse photographique Occaphot 2022 s’est terminée ce dimanche 04 décembre vers … 15h30 (et non pas 17h00) fautes de combattants : plus de chalands, plus de vendeurs.
Première réaction à chaud : j’arrive vers 8h30, comme d’habitude et là, surprise, l’accès au parking est fermé ! Ça commence bien.
Je fais le tour de l’école, tentant d’apercevoir une autre entrée, rien. Finalement, je sonne (prudent, cette fois, j’avais le numéro de téléphone avec moi, une intuition ?), je me présente comme vendeur et on me demande si je suis inscrit … le temps de vérifier la liste, la personne me déclare qu’elle vient m’ouvrir la porte.
Merci, c’est gentil, mais après avoir perdu plus de 10 minutes à chercher et à téléphoner, je suis resté encore près de 5 minutes en plein milieu de l’avenue Orban, qui n’est pas bien large, le temps que ce charmant monsieur vienne ouvrir le portail.
Première question : pourquoi ce changement, dont nous n’avons pas été averti ? Je n’ai pas eu de réponse.
Ensuite, la même bonne ambiance quand on s’installe, quelques têtes connues, des bonjours dans au moins quatre langues et les trajets avec le diable pour placer tous les appareils que j’avais prévus pour vendre. En se dépêchant car j’ai perdu beaucoup de temps … et je ne suis pas le seul.
A 9 heures, les portes s’ouvrent au public, les chalands se pressent un peu. Un constat toutefois, la moyenne d’âge me semble bien élevée, pas beaucoup de jeunes.
Ok, il est peut être trop tôt pour eux, mais au long de la journée, le constat restera assez identique. Les organisateurs ont-ils prévenus les écoles artistiques, de photographies, les rhétos des alentours ? Je n’ai pas eu de réponse mais l’expression de regrets chez d’autres exposants-vendeurs, et des doutes.
Ensuite, comme je suis dans la salle de gym, normalement la première vue par les visiteurs, je regarde autour de moi et je constate qu’il y a au moins 6 tables qui ne sont pas occupées et ne le seront jamais de la journée.
Râlant … à 25€ le mètre, quand on n’est pas professionnel, on fait attention à la place qu’on réserve, forcément toujours trop courte !
L’organisation pourrait-elle envisager deux tarifs, pour les pros et les amateurs qui désirent se défaire de quelques objets ? Peut-être éviterait-on les places vides … ?
Pour le reste, une ambiance bonne enfant, avec des amateurs avertis, très avertis, et les autres, parfois simples passants, d’autres qui ont envie de craquer sans trop savoir …
Chez les vendeurs, ils y a les pros qui vendent et les autres, qui expliquent avec plaisir, qui renseignent, qui aident au choix. J’en ai même vu et entendu qui envoyait ailleurs le client pour qu’on puisse répondre correctement à sa demande, eux n’ayant pas l’objet convoité.
C’est aussi ça l’esprit des bourses, des contacts sympas entre la plupart des vendeurs, qui se renvoient chez les uns les autres le client demandeur.
-« Bon, mais pour votre appareil, vous avez des films ? »
-« Heu, non, pas encore. »
-« Alors allez à la table là-bas, il en a plein à proposer, à prix intéressants »
Et chacun y trouve son compte, dans la bonne humeur.
Petit creux aux alentours des midi et quelques, le temps de faire un premier bilan de la mi-journée : les clients discutent beaucoup les prix, cherchant le moins cher; quelques uns craquent encore pour le Graal qu’ils ont enfin trouvé, mais ils sont rares. La crise est bien là.
Timide reprise vers 14h30, une seconde vaguelette de visiteurs, encore beaucoup de cheveux bien gris …
Mais le soufflé s’essouffle rapidement et vers 15h30, la messe est dite, les vendeurs commencent à remballer (certains avaient déjà quitté le navire sur le coup de midi).
Des touristes passent encore la porte, mais les tables sont presque vides, et aussitôt repliées et rangées par le personnel. Demain, c’est lundi, y a école !
Bref, que retenir de cette 34ème édition de la bourse photo ?
Hmm… retenons la gentillesse de beaucoup, vendeurs et clients compris.
Essayons d’oublier les quelques ratés de l’organisation. Malheureusement, même en cherchant sur le site de Photoviews, l’organisateur, pas d’infos pertinentes (nombre d’entrées par exemples, nombres réel des vendeurs ?)
Etait-ce une bonne année ? Non, le niveau des ventes, selon les uns et les autres de la salle une, interrogés sur le pouce, n’a pas atteint le niveau de l’an passé.
Un peu trop « d’entre soi » tant au niveau des vendeurs que des visiteurs, pas assez de sang neuf qui « boosterait » un peu l’attrait de la bourse.
Plus de communication aussi des organisateurs pour faire un relai efficace, connaître à l’avance son emplacement, éviter les écueils de l’accueil, accès compris aux installations.
Reviendrais-je l’an prochain ?
Sans doute, il me reste encore quelques boitiers mais je ferai entre-temps des brocantes, des ventes sur Internet (quoique le site 2ememain mérite aussi son lot de critiques acerbes) et je verrai ce qui me reste en décembre 2023.
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