Nikon bat l’AI à son propre jeu ! Photographes de tous bords, faites de même …
- latelierdejp
- 23 juin 2023
- 2 min de lecture
C’est un très bel article, lu sur Phototrend qui m’inspire cet article, je vous encourage à le lire.
Ce que je retiens surtout de cet article c’est qu’effectivement, la nature n’a pas besoin d’une quelconque « intelligence artificielle » pour nous montrer des choses étonnantes, qu’elles soient microscopiques ou monumentales, sa fantaisie innée supplée à la pauvreté de l’imagination de certains.
Depuis des millénaires elle sculpte les roches, façonne les paysages, enrichit sa palette de couleurs, pousse les fleurs ou les animaux à se parfaire pour offrir le plus beau des spectacles qui soit.
Mais il faut de la patience, du talent, quelques connaissances, de l’humilité pour le voir et le montrer aux autres.
Abonnez-vous à National Geographic ou Geo si vous en doutez encore, relisez « Vu du ciel » de Yann Artus-Bertrand, entre autre, pour vous en convaincre.
S’il faut reconnaître une vraie intelligence aux personnes qui inventent ces algorithmes, je pense aussi qu’il leur manque cette part d’intelligence émotionnelle qui fait ressentir les vrais besoins de l’humain, qui ne sont pas forcément qu’on lui mâche la besogne pour tout, qu’on réfléchisse à sa place, qu’on l’infantilise au point de considérer que seul un monde « irréel » ou « augmenté » peut répondre à ses besoins fondamentaux.
Ce dont les humains ont besoin, c’est de la solidarité, de l’entraide, de la tolérance, d’un monde où il fait bon vivre, où tout le monde a un toit sur la tête, mange à sa faim, s’instruit et peut aimer à sa manière.
L’humain est un animal grégaire, qui a besoin des autres pour s’épanouir et avancer. Il peut s’amuser, un temps, de fantasmagories, de monde irréel, mais pas s’en contenter.
Alors, oui, si l’AI permet de détecter plus vite et mieux des maladies, aider à résoudre des problèmes complexes.
Mais non à une AI qui viserait à supprimer des centaines de milliers d’emploi pour augmenter le capital de certains.
D’ailleurs, je me pose souvent cette question : si demain des milliers d’employés ou d’ouvriers se retrouvent au chômage parce qu’une certaine intelligence artificielle les remplace, qu’adviendra-t-il ?
Certes, les coûts sociaux seront réduits à la portion congrue mais qui va consommer s’il n’a plus d’argent ? Et qu’en sera-t-il de la différentiation des produits et services, toutes les intelligences artificielles s’abreuvant aux mêmes sources pour « enrichir » leurs connaissances ? Quelle sera la qualité décisionnelle de ces AI qui remuent toujours les mêmes thèmes pour aboutir à quel résultat ? Qui croira encore l’information distillée par des journaux ou autres médias quand on sait que le pire, manipulé, partagera avec le vrai, non contrôlé.
Si l’humain a eut l’intelligence de créer celles-là, c’est encore et toujours lui qui doit rester le maître du jeu et tout doit être mis en place pour cela perdure.
Et à notre échelle d’humbles photographes, allons chercher ses merveilles, captons-les pour les offrir aux autres et les faire rêver eux aussi.
Elles ne sont pas forcément au bout du monde car comme le chante Benabar, « C’est le complexe du sédentaire, Tête en l’air et pied à terre, Mais pour quelqu’un de tout là-bas, Le bout du monde, t’y es déjà » (in le Complexe du Sédentaire, album Le début de la Suite).
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