Le Sony Cyber-Shot DSC-T7, un tout petit numérique.
- latelierdejp
- 5 sept. 2024
- 5 min de lecture
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Préambule.
Il y a quelques jours j’écrivais qu’il devenait difficile de trouver des appareils intéressants en brocante. En fait, ça dépend aussi des endroits, de l’heure à laquelle vous passez, de la taille de la brocante, de ce que l’on cherche, de l’âge du capitaine et de la vitesse du vent …
Bref, ici, en plein Brabant Wallon, pas un seul appareil argentique qui mérite le détour.
Mais je me penche sur une caisse où gisent mélangés de vieux flashs, des appareils numériques antédiluviens et un ou deux argentiques cassés. Dans ce capharnaüm j’extrais un flash parapluie qui semble neuf et ce minuscule Sony DSC-T7, en piteux état et sale.
Brève négociation et me voilà avec ces deux seuls objets dans le sac à dos.
Un peu d’histoire.
Et bien c’est plus difficile de faire un historique sur ces anciens numériques que sur de vieux appareils argentiques !
Tout d’abord, la gamme Cyber-shot a des caractéristiques communes dans ses différentes déclinaisons : des batteries InfoLithium (permettant de visualiser avec précision la puissance restante et d’une autonomie accrue), des objectifs de marque Carl Zeiss et une conception globale de qualité. Tous ces appareils utilisent les cartes mémoires flash Memory Stick ou Memory Stick Duo, bien que les derniers modèles supportent également la CompactFlash et même les cartes SD classiques.
Tous les modèles Cyber-shot utilisent le préfixe DSC dans leur références, ce sigle signifiant Digital Still Camera (appareil photo numérique en français).
Il semble que la série de DSC-T désigne des appareils « slim » ou fins en français. La série fut prolifique car Sony recense 28 modèles Tous ont en commun cette faible épaisseur, une toute petite taille et un volet qui cache l’objectif et sert aussi de commutateur ON/OFF, un objectif Carl Zeiss Vario Tessar plus ou moins puissant (zoom X3 ou X4) et toute la panoplie des services Sony en termes de programmes pour vous faciliter la vie, ou d’accessoires.
Le premier semble avoir été le T1, sorti en 2004 alors que le T2 sortait en … 2009.
En tout cas, le dernier fut le T-110D, sorti en 2011 et qui proposait un capteur de 16,1Mpx alors que celui qui va nous occuper ne compte que 5,1Mpx. Mais le T-7 est venu au monde en 2005 …. presque la préhistoire !
Présentation du Sony DSC-T7.
Ce n’est pas courant que je vous présente des numériques, le site étant plutôt orienté vers nos vieux machins qui fleurent les sels d’argent.
Mais celui-ci m’a intrigué.
Tout d’abord par sa taille ou plutôt, son épaisseur : 1,47cm d’épais pour 9,17cm de long et 6cm de large. Et un poids plume de 136 gr, batterie et carte incluse.
Difficile je pense de faire plus fin. Son secret ? Un objectif replié à zoom optique trois fois signé Carl Zeiss Vario Tessar de 6,3 – 19mm soit l’équivalent d’un 38 – 114 en 24×36.
Primé au Tipa 2004, il était alors considéré comme le compact le plus fin du marché. Outre son objectif, il est doté du processeur Real Imaging qui l’autorise à sortir de splendides prises de vue (pour l’époque s’entend).
Son grand écran arrière (6cm de diagonale), couvrant environ les deux tiers de l’arrière de l’appareil photo, offre une belle visibilité pour les prises de vue. Il est doté de la technologie « Clear Photo LCD ™ » antireflet, qui améliore la qualité de visualisation en empêchant la lumière réfléchie d’interférer avec l’image affichée.

Comme d’habitude l’appareil possède plusieurs modes programmes pour vous faciliter la vie. Il possède même un mode macro (mode loupe) qui autorise à descendre à 1cm du sujet. Enfin, il surprend avec un mode rafale de 100 images/minute (non, on ne parle pas encore de 100i/s !).
Ce n’est pas un foudre de guerre car il faut compter une seconde pour qu’il soit prêt à prendre la première photo, alors que vous venez de faire coulisser l’écran de l’objectif. Et encore une seconde entre chaque photo qu’il va sauvegarder sur une carte Memory Stick PRO Duo (j’en ai commandé une pour l’essayer). Si je parle de photos, il y a aussi des videos en VGA à 30i/s, mais ça m’intéresse moins.

Grâce à un « dock station », il peut être connecté à une imprimante compatible PictBridge™, telle que l’imprimante photo numérique PictureStation® DPP-FP50 de Sony, pour sortir ses images rapidement (voir vidéo d’illustration ci-dessous).
Que penser de l’appareil ?
Si ce qui m’a attiré chez lui, c’est sa taille réduite. Il faut être réaliste : cet appareil a maintenant 18 ans et il est techniquement dépassé.
Le temps de réponse entre deux images est long, la capacité de la batterie InfoLithium est de 180 photos par charge, sa qualité d’image est réduite au 5,1 Mpx du capteur.
Reste qu’à l’époque de son lacement, le Sony valait 800$ et il était considéré comme un appareil « haut de gamme ».
Les touches de commandes sont très petites mais bien placées et réactives. Avec la particularité que pour une fois les gauchers sont à la fêtes car le trèfle de commande est sur la gauche de l’écran, ainsi que la touche menu.
Sur le dessus il n’y a que le déclencheur et le vraiment minuscule bouton du zoom.

Autre inconvénient, si on veut le mettre sur un trépied, il faut absolument le placer dans son support (et avoir pensé à l’emporter avec soi !). Vu la taille et le poids de l’engin, on peut de nos jours le placer dans un support prévu pour les smartphones, comme celui monté sur certains trépieds de type Gorilla (celui qui se contorsionne dans tous les sens).
Les essais et critiques de l’époque constate néanmoins que la qualité photographique est au rendez-vous, en soulignant qu’il valait mieux ne pas dépasser les 400Iso pour éviter la dégradation de l’image.
Pour ma part, j’attends la carte Mémory Stick commandée pour le tester. Affaire à suivre donc …
Je reviens donc sur mon choix de cet appareil : sa finesse. A l’heure où certains trouvent encore que les compacts sont trop encombrants et se tournent dés lors vers leur smartphone pour faire des photos, ce type d’engin serait une bonne réponse tout en gardant une qualité photographique meilleure que celle du téléphone dit « intelligent ». Peut-être pas ce modèle mais j’ai trouvé dans la gamme le dernier sorti, le T -110D qui offrait quand même 16Mpx. Sans aucun doute un choix judicieux si on veut un compact discret que l’on peut glisser dans n’importe quelle poche.
Bref, vous connaissez mon opinion sur les smartphones qui ont toujours un gros défaut : ils ne font pas (encore) le café.
Videos d’illustration.
Un peu de technique.
Pour le mode d’emploi, c’est par ICI.
Pour les appareils numériques, il faudrait toujours plusieurs pages pour résumer ce qu’il peuvent faire. En l’occurrence, je vous renvoie sur le site de Sony, qui fait ça très bien.
Un petit résumé :
Des références.
https://www.lesnumeriques.com/appareil-photo-numerique/sony-cyber-shot-dsc-t7-p539.html, https://www.lesnumeriques.com/appareil-photo-numerique/sony-cyber-shot-dsc-t7-p539/test.html, en français ; https://www.dpreview.com/articles/7589647435/sondsct7, https://www.photoreview.com.au/reviews/other-cameras/sony-cyber-shot-dsc-t7/
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