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Le Ricoh 520 M

  • Photo du rédacteur: latelierdejp
    latelierdejp
  • 17 févr.
  • 4 min de lecture

Recherche rapide :

Préambule.

Celui-là était dans les épaves de la collection à laquelle j’ai consacré, en son temps, un article.

Il semble que l’obturateur reste bloqué mais la cellule au sélénium est toujours active. Avec sa belle trousse en cuir, l’appareil est magnifique, comme vous allez le découvrir. Je vais donc essayer de le réparer, il le mérite.

Un peu d’histoire.

Et bien pour une fois, je n’ai pas grand chose à vous raconter à son sujet, sauf qu’il peut s’appeler aussi Sears RF 5, du nom de cet importateur américain qui re badgeait les appareils sous son nom.

Même sur le site de Ricoh je n’ai pas trouvé d’informations utiles, à croire qu’ils ont oublié ce modèle.

Des traductions japonaises, j’ai pu comprendre que ce modèle n’avait pas été produit en grand nombre ni longtemps car il fut assez vite remplacé par un modèle avec une cellule cette fois au CdS, le Ricoh 520 M CdS.

Pourtant Ricoh a produit quelques beaux spécimens de télémétriques et celui-ci ne semble pas déroger à la règle, nous allons le détailler ci-après.

Toujours est-il que cela en fait un appareil rare et peu recherché car … trop peu connu, un paradoxe.

Présentation du Ricoh 520 M.

Sorti en 1965, cet appareil est donc un télémétrique dans la veine de ce qui se faisait à l’époque : sobre, une esthétique carrée, un poids assumé (750gr) car tout en métal. Il sera remplacé en 1966 par un 520 m CdS, qui deviendra le 520 M CdS en 1967.

Le viseur est clair quoique d’une teinte un peu verte, qui ne se voit pas de l’extérieur, pas comme sur les Petri 7s par exemple. Le cadre brillant ne possède pas de marque pour une correction de la parallaxe mais avec une mise au point commençant à 1m, est-ce bien nécessaire ?

Le patch du télémètre, en forme de losange, est d’un bel orange clair, qui le rend aisément visible, même en regardant une source lumineuse. Les distances se règlent facilement grâce à un large levier sur le fut de l’objectif et c’est très fluide.

Vous voyez une petite plaque métallique qui apparait dans le viseur, au dessus. Si je m’en réfère à un article sur le successeur de ce boitier, le 520 M CdS, qui comme son nom le laisse supposer, utilise une cellule cette fois au CdS = Sulfure de Cadnium (qui dépendra alors d’une pile) et non plus au sélénium, elle devrait montrer si l’ouverture ou la vitesse sont bonnes en faisant coïncider la ligne noire avec la rouge. Cette indication se retrouve sur le cadran au dessus de l’appareil, qui là non plus, ne porte pas d’indication.

La sensibilité de la cellule se règle avec un petit bouton sur le fut de l’objectif (à gauche vu de face) de 10 à 800Asa.

L’objectif est un Rikenon de 48mm ouvrant de f2 à f16

Pour les vitesses, elles s’échelonnent de 1s à 1/500s, plus pose B et un retardateur de plus ou moins 10s. Il y a aussi un retardateur, qui se commande via un bouton sur le pourtour de l’objectif (V).

Finalement, en jouant avec les boutons et tirettes, je me rends compte que j’ai débloqué l’appareil et que finalement l’obturateur s’ouvre à toutes les vitesses. Comme quoi …

Deux positions existent pour le flash (X : flash électronique – M : flash magnésique à ampoule), qui se raccorde sur le côté avec une prise PC. Comme l’obturateur est dans l’objectif, la synchronisation se fait à toutes les vitesses.

Pour ouvrir le dos, sur charnière, n’essayez pas d’arracher la bobine de rembobinage, il suffit d’ouvrir le verrou sur la tranche.

Que penser de cet appareil ?

Si je le trouve très beau, notamment avec sa belle gaine en cuir noir, il est surtout intéressant par sa rareté, qui sera aussi le lot de son successeur, le 520 M CdS, et c’est dommage. L’appareil n’a pas un design extraordinaire ni des fonctions franchement innovantes, mais il est très bien construit et respire la solidité.

La cellule a au moins un autre avantage, celui de la simplicité : en jouant sur la vitesse ou l’ouverture, vous verrez bouger la ligne noire et lorsqu’elle se juxtapose à la rouge, c’est bon. Pas de transfert de chiffres d’EV comme sur les Yashica Minister D par exemple : du simple, du robuste, de l’efficace.

Lorsque la surface visée est très claire, on ne distingue pas très bien le petit cadre dans l’objectif pour le réglage de la cellule, il faut alors quitter le viseur des yeux pour regarder sur le capot. Dans les autres cas, c’est aisé et franchement facile.

Son télémètre permet un réglage souple des distances mais rien ne vous empêche d’utiliser le système du zone focus en photo de rue. Là, je pourrais reprocher un manque de clarté pour bien appréhender les limites, sans doute parce que le constructeur était très fier de son télémètre couplé.

Finalement, c’est un appareil simple d’utilisation et attachant. Il ne vous fera pas (trop) remarquer en ville, il est passe partout, sauf si vous tombez sur un passionné qui se demandera où il a bien pu voir se modèle …

Mais chez Ricoh mon bon Monsieur et là, il va chercher …

Un peu de technique.

Objectif : Ricoh S-Kominar de 48 mm ouvrant à f2 en 5 groupes de 5 lentilles (fabriqués par Nitto Hikari) Obturateur: Seiko SLV 1s – 1/500s avec retardateur de 10s et pose B Viseur : cadre brillant avec patch en losange clair pour le réglage du télémètre Réglage focal : hélicoïde droit, télémètre couplé Contrôle de l’exposition : cellule au sélénium, cadre sur le capot Armement – rembobinage : levier d’armement, bouton de débrayage sous la semelle, bobine avec manivelle, ouverture du dos par verrou Dimensions: 140 x 82 x 69,4 mm Poids: 750g Sortie: 1962 (ère Showa 36 au Japon)

Des références.

 
 
 

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