Le Konica C35 V
- latelierdejp
- 25 mars 2023
- 3 min de lecture
Ça fait un moment que je vous ai présenté le Konica C 35 Automatic. Je citais dans l’article la chronologie de ces petits appareils de poche, à savoir :
Konica C35, 1968, argent et noir, télémétrique couplé, objectif Hexanon de 38mm f2.8
Konica C35V, 1971, tout argenté, sans télémètre, avec 4 zones de focus préétablies, objectif Hexanon 38mm f2.8
Konica C35 Automatic, 1972, argent et noir, ou tout noir (rare), télémétrique couplé, objectif Hexanon 38mm f2.8 et système avancé du contrôle du flash
Celui-ci, c’est lors de la foire de Villers Bretonneux que je l’ai acheté.
Pas que j’en avais vraiment besoin, mais je les trouve toujours aussi « craquants » ces petits appareils !

Celui-ci est particulièrement en forme et en bon état : tout fonctionne parfaitement, le vendeur ayant eu l’amabilité d’y glisser une LR44 pour montrer que la cellule fonctionnait correctement.
Si je devais le résumer : il ne possède pas de télémètre mais la profondeur de champ de son optique, le 38mm f2,8 s’en affranchit; quatre zones pour ne pas rater sa mise au point; tout automatique.
Voilà, voilà … mais comme eut dit Cyrano, « c’est un peu court, Monsieur ! »
Allez, on creuse …
Vous l’avez compris, c’est une version « allégée » du Konica C 35 puisqu’il a perdu le télémètre et le retardateur de ce dernier.
Pourtant, faire la mise au point est d’une simplicité enfantine, notamment grâce aux pictogrammes.

Et, comme dit plus haut, la profondeur de champ du 38mm se charge de toute erreur raisonnable dans l’appréciation de la distance.
Petit plus, dans le coin inférieur droit du viseur, une petite fenêtre permet de voir le symbole de la mise au point choisi.
Puisque nous en sommes au viseur, il est clair et, finalement, bien fourni : outre le rappel de la distance, le cadre collimaté, une échelle, à droite, vous montre l’ouverture et la vitesse choisies par l’appareil.

Comme il est tout automatique, selon la sensibilité du film que vous aurez réglée, il sélectionnera l’ouverture et la vitesse. Son obturateur est programmé du 1/30s au 1/650s et les ouvertures s’échelonnent de f2,8 à f14.
C’est typiquement un chouette petit bloc-note que l’on a envie d’emporter partout, parce qu’il est beau (si, si, ça compte aussi), qu’il fonctionne bien sans trop de questions inutiles et que les images qu’il délivre sont bonnes (ce qui ne gâte rien, vous en conviendrez – voir exemples de photos plus bas).
Si vous avez la chance d’en dégoter un, prenez-le, il vous le rendra bien. Pas lourd même si construit en majorité en métal, compact (pour l’époque), facile à manipuler, il trouvera sa place dans un petit sac ou une grande poche et sera toujours prêt à déclencher au bon moment (idéal pour la photo de rue).
Question prix, même s’il est moins complet que son grand frère, le C35, il est aussi plus rare. Prévoyez au moins 60€ pour un bel exemplaire.
Ah, et je réitère mon conseil, s’il n’est pas fourni avec, trouvez-lui un bouchon d’objectif (diamètre de 46mm) car la cellule est toujours sur ON et risque de vider la pile assez vite. Or sans pile, il ne fonctionne pas (obturateur électronique, pour rappel).
Petit résumé en images :
Des exemples de photo captée par ce petit Konica C 35 V ICI.
Quelques pub d’époque (merci Collection-appareils)


Une video d’illustration :
Petit résumé technique :
Disponible uniquement en argent Objectif Hexanon à quatre éléments, 38 mm f2.8 – Filetage de filtre 46 mm Réglage de la mise au point par zone (quatre pictogrammes) Compteur CdS (19-27 DIN, 25-400ASA) Pas de retardateur Mise au point la plus proche – 1 m Obturateur programmé Copal B mat Vitesses 1/30s à 1/650s
Flash compatible Konica X-14 Synchro flash au 1/25s Levier d’armement rapide, prévention de la double exposition, réinitialisation du compteur d’images Cadre délimité par des lignes lumineuses Indication de l’aiguille de la vitesse d’obturation et de l’ouverture visible sur le côté droit du viseur Fenêtre en bas à droite pour quelques positions de mise au point sur l’objectif Poids 340g
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