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L’Olympus OM 707, suite avec un 35 – 70 Photoline

  • Photo du rédacteur: latelierdejp
    latelierdejp
  • 1 mars 2023
  • 4 min de lecture

Voilà, voilà, comme prévu, l’ami Pierre a retrouvé un objectif pour l‘Olympus OM 707 que je vous présentais il y a quelques temps.

Il s’agit d’un Photoline 35 – 70mm ouvrant de f3,5 à 4.5 traité multicouches. Il a bien servi mais il est parfaitement fonctionnel et va me permettre d’aller un peu plus loin dans la présentation du boitier.

J’avoue qu’une fois monté sur l’appareil, l’ensemble est très cohérent.

J’allume l’appareil et en avant pour le test …

Comme ce n’est pas un objectif Olympus AF , le levier qui doit opérer l’avance ou le recul de l’objectif n’est pas efficient. Ici, je règle la distance et la focale à la main.

En soi, ce n’est pas gênant et même plus confortable que de le faire avec le pouce sur un curseur quand on a l’œil au viseur : tourner une bague est plus « naturel ».

Quoique … en reprenant le boitier en main, si j’enfonce la touche AF/PF, je peux faire varier la focale avec le curseur mais alors l’objectif ne fait plus la mise au point !

Seconde remarque, le viseur est large, clair et, dans le coin supérieur gauche, une petite fenêtre indique l’ouverture choisie, la vitesse déterminée et un point vert indique si l’autofocus a accroché le sujet, validant la mise au point et la prise de vue. Un point rouge signale que celle-ci n’est pas bonne. En dessous, il y a encore des indications sur l’utilisation du curseur PF/Programme Shift.

Si le chiffre 2000 (vitesse) clignote, cela signifie qu’il y a surexposition; si « lo » apparait en clignotant, c’est une sous exposition et le flash est nécessaire.

Lorsque la lumière est faible, vous distinguerez un faisceau rouge sur le sujet: il s’agit de la lampe d’assistance de l’autofocus. Cet éclairage fonctionne jusqu’à trois mètres maximum (avec un 50mm).

Pour mémoire, le mode d’emploi de l’appareil est ICI (multilangues) car je ne vais pas reprendre toutes les manipulations possibles.

Juste ajouter que si vous enfoncez la touche AF, lorsque vous poussez le curseur de « mise au point » vers la droite ou la gauche, vous pouvez faire varier les combinaisons ouvertures/vitesses pour choisir celle qui vous convient le mieux.

Donc, je modifie la focale avec la bague de l’objectif et lorsque j’appuie à mi-course sur le déclencheur, le boitier fait la mise au point, relativement vite si la luminosité est bonne, de manière plus poussive si elle est médiocre.

La recherche du point est assez bruyante mais pas dérangeante. Le déclencheur est franc, sec. Par contre, le bouton du déclencheur, sur la poignée Power Plus 300 est un peu déconcertant : sur le dessus, il y a une espèce de bouton qu’on a envie d’enfoncer, mais c’est le mini-flash qui est dessous, le vrai déclencheur est un peu plus bas. Question d’habitude à trouver.

J’ai mis un « film test » dedans pour voir comment il réagissait mais je ne mettrai pas un film pour faire des photos avec.

Ceci étant, pour ouvrir la porte arrière, il faut d’abord enfoncer un petit bouton et faire glisser vers le bas le verrou. Lorsqu’on place un film dans la chambre, il faut tirer l’amorce jusqu’au repère de la flèche rouge et refermer le dos : le boitier enroule le film jusqu’à la première vue et vous indique le nombre de vues disponibles selon le film engagé.

A chaque prise de vue, rrrr… le moteur entraine le film vers la suivante. C’est un peu sonore, mais pas plus que les concurrents d’alors.

Alors, que penser, in fine, de cet Olympus OM 707 ?

Pour avoir manipulé un Minolta 7000 AF et un Pentax SFX, je dirais que l’Olympus fait plus ou moins jeu égal en termes de tenue en main, de manipulations des commandes, de bruit. Comme les autres cités, les commandes sont un peu complexes (appuyer sur un bouton, faire glisser un curseur, désengager le programme, etc.) mais c’était le lot d’une « informatique » encore balbutiante.

En terme d’ergonomie, on l’a bien en mains mais il est lourd car tout en métal (sauf la porte arrière) : avec les 4 piles dans la poignée et le zoom, on passe le kilo.

Point de vue « look », il n’est plus dans la veine très recherchée des « vintages » – tout mécaniques – et pas encore dans celle des « modernes » que les acheteurs boudent injustement.

C’est typiquement un appareil de transition ente deux époques, deux technologies, j’ai même presque envie d’écrire, deux écoles : le tout manuel et le tout assisté, qui fera le bonheur de tant de photographes au seuil des années nonante et deux mille ensuite.

Est-ce un bon appareil ?

Oui, car il offre un bon confort d’utilisation si on a les optiques adéquates, qui autorisent à profiter de tous les aménagements de l’appareil.

Moins si on n’a pas ces optiques car l’appareil est alors « amputé » d’une partie de ses avancées technologiques.

Reste que si vous en trouvez un dans les 30 à 50€ avec un objectif soit compatible soit d’origine, vous vivrez une expérience particulière, celle des débuts de l’autofocus. Et il ne s’en tire pas trop mal.

 
 
 

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